Voici mon résumé de la lecture des six livres compris dans le coffret Emotion Intelligence de Harvard Business Review. Désolé c’est un peu pêle-mêle. Je recommande beaucoup cette lecture, chaque livre peut prendre entre 2 et 4h à lire. Il faut dire que je lis très vite, mais ça reste des petits livres.
Empathie
Il existe trois types d’empathie
- Cognitive : comprendre comment les gens se sentent
- Émotionnel : ressentir ce que l’autre ressent
- Compassionate: sentir ce que l’autre a besoin
C’est important de comprendre la différence pour voir comment nous percevons l’empathie et comment on peut changer son type d’empathie. Être empathie compassionate est souvent considéré comme le plus utile, car on peut avoir une idée de quoi faire pour que l’autre soit mieux. Par contre, selon l’occasion on doit se questionner sur le type d’empathie à avoir.
Comment être plus empathique :
- Reprendre le contrôle de ses émotions
- Si on se laisse emporter par nos émotions, il sera beaucoup plus difficile de penser à comme les autres perçoivent leurs émotions.
- Se mettre dans les souliers de ses collègues
- Probablement le plus évident des conseils du livre sur comment être empathique
- Pardonner – ne pas se fâcher, être avec compassion
- Cela fait beaucoup de liens avec le premier point, car quand on se fâche, on laisse nos émotions prendre le dessus.
Comment être un bon écouteur, car ça aide à être empathique
- Poser des questions qui mettent de l’avant des découvertes et des insights, pas juste poser des questions pour poser des questions
- Inclure des interactions qui construisent une bonne estime de soi (pour l’autre personne)
- Une discussion coopérative VS guerre aide à construire l’empathie, on va essayer de bâtir sur l’autre au lieu de prouver qu’il a tort
- Ce point est le plus important pour certaines personnes, car on peut tomber rapidement dans ce genre de réflexion.
L’importance de ne pas penser comme “nous on aurait fait”
Avoir vécu une expérience similaire à quelqu’un fait parfois qu’on est le pire pour suggérer des solutions, car on va se baser sur comment nous on a réagit VS comment l’autre va réagir. On pense souvent qu’au contraire, on sait comment réagir parce qu’on a réagit par le passé, mais on transpose beaucoup nos émotions que les émotions de la personne. Il est important de ne pas trop se baser sur notre histoire et nos façons de résoudre un problème VS proposer plein de suggestions comment nous on aurait attaqué ça.
Cette partie m’a le plus éclairé, car c’est vrai qu’on va souvent penser à comment nous on a réussi un défi avant de penser comme l’autre pourrait le réaliser. On pense qu’on est empathique envers la personne et on veut bien faire, mais on se retrouve à davantage vouloir faire un miroir de nos actions.
Authentic leadership
L’intelligence émotionnelle de ce point porte davantage sur l’aspect être authentique que leadership.
L’importance de notre vie sur notre histoire/vie sur notre style de leadership
Le livre met beaucoup d’emphase sur le fait que notre style de gestion n’est pas appris dans un livre, mais est bien le reflet de ce que nous avons fait pour nous rendre là. Cela ne veut pas être en soi négatif et qu’on ne peut pas changer, mais davantage qu’il faut prendre en compte qui nous sommes réellement pour être un leader authentique.
Plusieurs styles de gestions
L’importance d’avoir plusieurs style de gestion passe aussi par avoir plusieurs mentors pour différencier les approches.Cela permet d’avoir beaucoup plus de variétés de styles de gestion pour s’adapter aux besoins des collègues et pouvoir changer lorsque votre style “ne fait pas l’affaire” avec quelqu’un.
Ne pas seulement se fier à nos expériences passées pour définir qui nous sommes, nous devons aussi nous adapter pour le futur. C’est une erreur qu’on voit souvent dans des mentalités de “on fait ça comme ça depuis toujours” ou “ça marchait avant, ça va continuer à marcher”. L’importance de s’adapter à ce qui arrive, mais en se basant sur le chemin parcouru nous permet d’être authentique.
L’importance de la vulnérabilité pour paraître plus humain, les gens préfères un leader vulnérable qu’un leader qui semble parfait. Un leader parfait, ça peut donner le goût de l’haïr pour trouver le point négatif vs quelqu’un qui avoue ses points. La vulnérabilité ouvre la porte à plus d’ouverture (et de vulnérabilité) de la part de vos collègues.
Influence & Persuasion
Quatre parties à l’influence :
- Position de pouvoir
- Cela va sans dire
- Émotion
- Si on met de l’émotion, de la passion, on peut convaincre les gens plus facilement.
- Expertise
- En étant bon dans ce qu’on fait, on peut montrer la voie à suivre.
- Savoir saisir les signes subtils de conversations (non-verbal)
- Cela permet de pouvoir plus facilement diriger la conversation comme on le désire.
L’importance de la persuasion pour ne pas avoir à sortir la carte “parce que je suis le boss”. Le moment qu’on sort cette carte, on vient de se tirer dans le pied pour toujours avec cet employé.
Principle d’aimer : le monde aime les gens qui les aime. Donc on donne de l’amour et on a plus de chances d’en recevoir en retour.
Réciprocité : donne ce que tu veux recevoir.
Preuve social : le monde vont adhérer plus facilement s’ils voient d’autres personnes le faire aussi
Constance : rester constant dans son message, cela sera beaucoup plus facile que s’il change d’idées chaque semaine.
Expertise : il est important d’exposer son expertise, il ne faut pas assumer que c’est évident et que ça se voit facilement.
Rareté : bénéfice unique et exclusif de l’information
3 tâches quotidiennes pour bâtir l’influence :
- Bâtir la confiance
- Bâtir l’équipe
- Bâtir un réseau large
Importance du charisme : quoi dire de plus.
Montrer de la passion :
- Voix animé
- Expressions faciales
- Mouvement des bras
L’importance du storytelling dans une présentation pour influencer. Si on veut que les gens embarquent dans notre aventure (histoire), on doit bien ficeler le tout pour intéresser les gens et captiver leur intérêt.
Une petite note personnalisée peut aider beaucoup à connecter
Une étude a permis de définir que simplement ajouter un post-it sur une demande, sans rien écrire dessus, aide à augmenter les chances que la demande soit faite. Les gens apprécient les attentions et la connection possible à travers le bout de papier.
Happiness
Le bonheur n’est pas un fin, c’est bien la journée pour s’y rendre qui compte. Se rendre au bonheur n’est pas le fait que d’avoir des émotions positives, mais aussi du négatif. Pour être stable mentalement, il faut aussi avoir du négatif.
C’est important d’être heureux au travail, ça a un impact positif sur la production.
Pour être heureux, un employé a souvent besoin de :
- Une vision du futur qui font du sens pour eux
- Un sens à leur travail
- Des bonnes relations de travail
Le bonheur passe par le challenge. Sans challenge, on est souvent malheureux rapidement.
Le challenge passe par la “progress loop”, le fait d’être toujours challengé à faire du progrès, car dans le progrès, on grandit, on est heureux.
Très important de comprendre ce point pour se questionner à comment activer une chaîne de petits progrès qui peuvent donner l’impression (et j’espère le faire vraiment) d’avancer dans nos journées. Cela aide vraiment à ne pas juste être “une journée après l’autre et tout est pareil.” Il faut bien comprendre le lien entre le bonheur, le progrès, le challenge et tout mettre cela dans le même panier.
Comment aider les employés à thrive :
- Donner des opportunités / la discrétion de faire des décisions
- Partager de l’information
- Minimiser l’incivilité
- Manque de respect = ça tue tout le monde
- Offrir du feedback de performance
Résilience
Bien recevoir le feedback :
- Connaître comment on reçoit le feedback
- Cela permet de se préparer à nos moments de feedback
- Différencier le qui du quoi
- Faire la différence entre qui donne le feedback et ce que contient le feedback
- Prendre le temps de décompresser sur le feedback avant de répondre
- Demander du feedback précis sur un point le plus précis possible
Lors d’un problème, une embûche, il est important de décider si vous prenez le temps de tout analyser ou se dire “whatever on continue”. Il ne faut pas toujours passer trop de temps sur le même problème pour ne pas perdre ce temps. Si on perd trop de temps à over-analyser nos problèmes, cela fait qu’on ne va pas les règler et qu’on ne va passer à autre chose.
La résilience n’est pas donnée à tout le monde de nature, par contre, ça se travaille. La résilience peut se travailler à travers la méditation. En faisant le vide dans son esprit, on peut oublier les problèmes et on peut être davantage calme pour les nouveaux problèmes à venir.
La résilience passe par quatre étapes :
- Essayer vraiment fort
- Arrêter
- Se soigner
- Essayer à nouveau
- Se soigner
- Arrêter
Mindfulness
Le livre simplifie la description de mindfulness à trois actions précises :
- Découvrir de nouvelles choses activement
- Remarquer de nouvelles choses activement
- Essayer de nouvelles choses activement
C’est donc toujours être ouvert à de nouvelles choses, mais surtout garder l’oeil ouvert sur la nouveauté. On doit penser à vivre pleinement le moment présent pour se donner une chance de remarquer les petits détails qui peuvent faire une différence dans notre travail. Je pense aussi qu’il faut bien comprendre ce que l’on fait pour être capable d’être en mindfulness. Si nous sommes en mode robot, on arrivera jamais à saisir les opportunités.
Mindfulness est le concept que je trouve le plus simple à comprendre, mais que j’ai trouvé le moins de stock dans le livre.
Le mindfulness, qui se traduit par pleine conscience, ce qui est moins glamour, est aussi atteint à travers la méditation. En prenant le temps de se recentrer sur nous-mêmes, on fait le couperet avec le monde extérieur. En coupant les bruits extérieurs, on peut être plus attentif à ce qui passe avec nous.