J’imagine que j’ai attiré votre attention avec un titre comme celui-ci. J’ai été longtemps en mode « je veux avoir le plus d’employés pour montrer que j’ai réussi. » ou encore « plus j’ai d’employés, plus je peux travailler, plus je peux avoir une survie pour mon entreprise ». La réalité est que le nombre d’employés arrive avec beaucoup de poids sur les épaules de l’entrepreneur. Un employé de plus = un salaire de plus à combler. Un salaire de plus à combler veut dire qu’il faut faire rentrer encore plus de business.

Le nombre d’employés n’est pas l’équivalent du chiffre d’affaires et encore moins de profit. Par contre, cela est souvent transposé comme ça quand on le dit. Il faut faire attention de ne pas vouloir faire grossir ce chiffres pour des raisons trop personnelles au risque de mettre en danger l’entreprise.

 

Un des points tournants que je me suis rendu compte quand j’avais une agence est lorsque le salaire total par mois dépasse un montant que je pouvais fournir personnellement. Quand la charge devient un montant que je me dis « Si on a pas d’argent, je ne peux pas juste remettre de l’argent dans le compte de ma poche. » C’est arrivé autour de 6 employés. Aussi quand je me dis que même si je coupe mon salaire, ça ne change pas grand chose, c’est que je suis « pogné » dans le cercle des salaires. Le pire est quand tu te forces à avoir des contrats simplement pour payer tes salaires ou que tu prends un emprunt pour payer tes salaires sans savoir si les choses vont bien aller.

Je pense qu’un conseil que les entrepreneurs d’entreprise de services devrait avoir quand ils commencent est : pensez aux pigistes. Un pigiste est une ressource qui est faite pour venir et partir selon les contrats. Je dis ça, mais personnellement j’aime avoir une équipe, donc je prendrais bien des employés avant des pigistes. Il existe des choix à faire qui comportent beaucoup plus de variables bien sûr, mais c’est un pensez-y bien. Surtout quand c’est engager pour patcher un manque de temps. Le temps que vous engagiez, il se peut que la charge de travail est diminuée. Ça c’est une autre histoire : la gestion de la production!